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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 21:26

http://antifastreetart.bplaced.net/images/250285.jpgAgression d’un militant de droite par des « antifas » : silence des médias et de la classe politique
Selon différentes organisations politiques d’extrême-droite, la victime serait un des leurs et aurait été la cible d’un groupe de jeunes politisés à l’autre extrême.

Ni la police, ni le parquet ne souhaitent confirmer le caractère politique de l’affrontement. L’enquête est en cours.

ANGERS — Le blanc-seing accordé aux groupuscules « antifas » par Valls et Taubira, suite au décès tragique de Clément Méric, aurait-il été perçu comme une autorisation de tuer ? On peut s’interroger suite à la violente agression dont a été victime un militant de Génération Identitaire dans le centre ville d’Angers.

Il est 18h30 lorsqu’un groupe de cinq jeunes militants patriotes sortent d’un immeuble dans une rue commerçante et animée du centre-ville, ils sont alors pris à partie par quatre personnes se revendiquant « antifas ».

Un des jeunes militants présents sur les lieux témoigne : « Ils nous ont insultés : nous leur avons demandé qui ils étaient, ils ont refusé de nous répondre, l’échange en est resté là.

Moins de deux minutes après, dans la même rue, une vingtaine de personnes nous sont tombées dessus, armées de planches à clous, de battes de base-ball, ainsi que de poings américains et de couteaux. » (…)

 

http://www.boursorama.com/forum-politique-agression-d-un-militant-de-droite-425123205-1

 

Maintenant en France c'est la loi des bandes armées vs la loi de la république ? Ces gens dénoncent le fascisme mais sont des fascistes ! Si des actes condamnables sont commis, la loi de la républqiue doit s'appliquer et ce genre d'agression sont des délits graves ... Que fait Valls ??? Ils est où ? Occupé à chercher comment gazer d'autres enfants dans des poussettes ??

 

 

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 07:31

Symbole_PS.jpgClément Méric, âgé de 19 ans et Pierre Mauroy, 84 ans sont décédés respectivement jeudi et vendredi. Au-delà du fait de leur disparition, c’est leur caractère et leur détermination qui les unissent.

          Calmes, appréciés de tous ceux qui les connaissaient, jugés comme modérés, pondérés, réfléchis et ouverts, ils représentaient une noble idée de la politique.

          Leurs idées n’étaient pas les mêmes, leurs parcours de vie sensiblement différents mais tous deux se ressemblent et se rassemblent par cet engagement d’une grande vivacité et d’une générosité indéniable. Ils avaient mis beaucoup d’énergie, de volonté et d’enthousiasme dans leurs activités. C’est l’honnêteté intellectuelle de ces personnages que l’on doit souligner et saluer au même titre que leur mémoire.

          Car, au delà des vociférations  au sujet de leurs engagements, les étiquettes politiques qu’on leur a donné sont loin de définir la conscience, le caractère qui était leur.  Il est dommage que ce genre d’individus ne voit son courage politique être souligné et pleinement apprécié qu’à leur disparition car, de leur vivant, ils ont participé, à leur manière, à faire vivre deux des courants de pensée, de proposition qui forgent le dynamisme politique de notre pays.

          Ce dernier est loin d’être en danger justement parce que l’engagement des millions de Pierre et de Clément le façonnent, le remodèlent, le nourrissent, l’enrichissent. N’oublions pas que les Hommes ne peuvent être résumés aux idées politiques dont ils sont porteurs.

          La personnalité politique Pierre Mauroy est saluée par tout le monde car elle était au dessus de celle du simple partisan ; sa vision du pays et sa vision de la vie étant les mêmes. Le sort de Clément émeut, révolte, éprouve, interroge car il est proprement intolérable et hautement condamnable car aucune personne, qu’elle que soit la couleur politique, n’a à mourir, à être insultée, à être agressée pour ses idées, où que ce soit, pour quoi que ce soit !

          Nous ne pouvons que regretter la disparition de ces deux personnalités. N’oublions jamais l’exemple de leur vie, n’oublions jamais leur sérénité, n’oublions jamais toutes les leçons que nous pouvons tirer de leur existence.

 

http://webcache.googleusercontent.com/search?safe=off&biw=1391&bih=923&sclient=psy-ab&q=cache%3Ahttp%3A%2F%2Fwww.mjs46.com%2Fblog%2Fcommunique-de-presse%2Fcommunique-de-presse-a-la-memoire-de-clement-et-de-pierre.html&oq=cache%3Ahttp%3A%2F%2Fwww.mjs46.com%2Fblog%2Fcommunique-de-presse%2Fcommunique-de-presse-a-la-memoire-de-clement-et-de-pierre.html&gs_l=hp.3

 

Hommage à "deux figures de la gauche", page supprimée ensuite par les MJS ! Ceci est donc le cache de Google et ne restera pas longtemps ...

 

 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 21:05

Les faits, bruts : une baston entre deux groupes de jeunes se revendiquant de mouvements extrémistes, respectivement « de droite » et « de gauche » ; un des jeunes, semble-t-il de faible constitution, meurt accidentellement au cour de la rixe (selon la qualification retenue par le juge d’instruction de « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner »). La mort d’un jeune homme est un drame, et toute notre compassion doit aller à sa famille, à ses parents : même si aucun mot ne peut l’exprimer, tout parent peut comprendre la douleur inextinguible que l’on peut ressentir à une aussi terrible nouvelle. Mais après le temps de la douleur et de la compassion, vient le temps de la reconstitution et de l’interprétation des faits. Et là, c’est à un véritable délire auquel l’on a assisté, de la part d’une partie de la classe politique et, hélas, des médias, normalement garants de l’exactitude et de l’objectivité de l’information.

L’évènement présenté par les médias et la gauche

Le français moyen qui a ouvert son journal ou sa télévision le matin suivant se sera vu proposer en gros le récit suivant : un groupe de skinheads d’extrême-droite a assassiné lâchement un jeune sympathisant de gauche qui passait innocemment par là. Le ventre de la bête est encore fécond, le danger fasciste se réveille, décomplexé par la Manif pour tous : il convient de dissoudre immédiatement les groupuscules néo-nazis et leur vitrine soft, le Front National, menace sourde et haineuse contre la République, à laquelle doit s’opposer de toute son énergie, derrière les héroïques militants antifascistes, le peuple de France.

Bien entendu, cette présentation grandiloquente ne tient pas une seconde : les premiers éléments de l’enquête indiquent que ce sont vraisemblablement les jeunes « anti-fa » dont faisait partie la victime qui ont provoqué, si ce n’est agressé, le groupe de skins ; ces mouvements d’extrême-gauche affichent sur leur site, dans leurs publications, au-travers de leurs slogans, une violence au moins aussi grande que celle des supposés fachos ; ils se revendiquent d’une force révolutionnaire qui s’est illustrée historiquement par une tendance terroriste et meurtrière à laquelle ils ont pourtant toujours trouvé des justifications idéologiques ; et de toute façon, si cela avait été un skin qui avait été tué par accident, qu’aurait-on dit de tout cela ? Rien, bien entendu, tant est profondément ancré dans notre inconscient politique depuis la Libération que violence d’extrême-gauche et d’extrême droite, bolchévisme et fascisme, stalinisme et nazisme, ce n’est PAS la même chose. Quant à l’amalgame avec les paisibles opposants de la Manif-pour-tous, déjà traitées d’ « homophobes » et maintenant assimilées à des « nazis », il est d’un absolu ridicule, tant la revendication de l’immense majorité de ces manifestants, la défense d’un certain modèle traditionnel de la famille, n’a rien à voir avec la doctrine identitaire de cette extrême-droite nationaliste. Bref, encore une fois pour le français moyen, la perception naturelle de cet évènement devrait être celle d’une altercation entre jeunes extrémistes plus ou moins en perdition, se terminant hélas tragiquement pour l’un d’eux, et point barre : ce qui n’est au final qu’un regrettable fait-divers ne mérite absolument aucune « interprétation » politique ou idéologique. Comment expliquer, alors, le succès qu’a eu ce discours agressif, haineux, de la gauche politique et médiatique, cette interprétation complètement délirante, et plus grave encore, contraire aux simples faits tels qu’ils ont été rapidement connus ?

C’est qu’il s’agit en fait de l’application pavlovienne d’un « schéma explicatif » tout fait, d’une grille de lecture binaire qui trace une frontière définitive entre d’un côté un « fascisme » supposé être le dernier stade du capitalisme bourgeois, et de l’autre les « combattants de la révolution », avant-garde gauchiste d’une nouvelle humanité dont nous ne sommes séparés que par la violence réactionnaire de la « droite ». Tel est ce mythe de l’antifascisme qui, hélas, imprègne encore tellement nos mentalités, en tout cas celle de nos élites intellectuelles et culturelle, qu’elle conduit à ce genre de délire interprétatif…

Conservateurs, libéraux, communistes et fascistes

Comme toujours, il faut remonter à la matrice de toutes nos idéologies modernes, la Révolution française. Rappelons brièvement ce que fut la Révolution, et ce qu’elle ne fut pas. 1789 fut, avant tout, la prise de pouvoir politique et idéologique de la nouvelle bourgeoisie au détriment de l’aristocratie de l’Ancien régime : une bourgeoisie porteuse des idéaux philosophiques de l’Enlightment anglo-saxon, celui de Locke en particulier, dont s’inspireront les « Encyclopédistes » français : Droit naturel, liberté fondamentale des individus, tolérance, méfiance viscérale envers tout ce qui peut se rattacher à une « communauté ». Les tumultes de l’histoire Européenne, et en particulier les Guerres de religion, avaient en effet été vécues comme un véritable traumatisme par cette nouvelle classe sociale tournée vers le commerce, et donc une certaine forme de paix sociale et diplomatique : comme l’argumente par exemple un Jean-Claude Michéa, l’idéologie libérale est porteuse d’un espoir, celui de la destruction de ces « appartenances » communautaires qui ne peuvent mener l’homme qu’à des conflits et des rivalités artificielles, guerres civiles ou de religion : l’homme dispose ainsi du droit le plus absolu de faire ce qu’il entend dès lors que cela ne compromet pas le droit équivalent de ses semblables, en particulier dans le domaine religieux et moral, et l’Etat n’a pas à s’en mêler, se limitant à faire respecter ce droit naturel de chaque individu.

Mais le revers de cet espoir, amplement analysé, c’est la montée de l’individualisme, de l’utilitarisme, de l’égoïsme : l’homme n’est qu’une « particule élémentaire » n’obéissant à son seul intérêt, dénué de toute sociabilité naturelle comme on le concevait depuis les Grecs. D’où, très vite, une difficulté philosophique à concevoir le principe d’une « société » à partir de ces particules élémentaires : le bourgeois libéral est libre par nature, mais il ne sait comment organiser une vie en société qui ne peut aller qu’à l’encontre de cette liberté. Rousseau fut sans doute le premier à percevoir cette tension interne de la philosophie libérale, que ne peuvent véritablement résoudre les théories du « contrat social » qui restent des constructions intellectuelles abstraites sans rapport avec la société réelle. Devant cette difficulté théorique, 4 grands courants de pensée ont tenté de trouver une réponse au problème de la fondation d’une vie en société.

Le premier courant est, tout simplement, celui de la « contre-révolution » : contestant les principes philosophiques bourgeois et libéraux des Lumières, il vise à « revenir en arrière » à l’Ancien régime, à une société construite organiquement autour de la famille, unité élémentaire servant de modèle à l’édifice politique dans son ensemble. Opposé à toute idée de « progrès », et plus encore de « révolution », souvent (mais pas systématiquement) attaché au catholicisme, ce courant de pensée conservateur est illustré par exemple par Burke, Joseph de Maistre ou, sur le plan politique, par l’Action française, et dans une certaine mesure le Gaullisme (rappelons que De Gaulle, jusqu’à la Libération, fut tenté de rétablir la monarchie en France) ; voire une certaine tendance du Front National. 

Le deuxième courant, le libéralisme, est celui que suivra l’essentiel de la nouvelle classe sociale dominante, la bourgeoisie marchande : la société « émerge » spontanément des actions égoïstes des individus, par une sorte de « main invisible » qui fait en sorte que, en recherchant son intérêt personnel, les individus contribuent sans le savoir au bien commun. Et cette « main invisible », idée véritablement « révolutionnaire » d’Adam Smith, théorisée plus avant par des gens comme Hayek ou Popper, c’est l’ « économie », le « marché » : l’humanité est un ensemble d’ « homo economicus » qui, par l’échange économique sans entrave, font émerger une organisation économique optimale, les structures sociales et politiques n’étant que des « produits secondaires » de cette organisation économique. La principale, si ce n’est la seule, préoccupation des libéraux, c’est alors de garantir la plus totale liberté économique, le plus libre fonctionnement du marché, seul moyen de parvenir au plus grand bien-être des citoyens égoïstes. Tout ce qui menace le bon fonctionnement du marché sera combattu : structures traditionnelles (famille, religion…), Etat, groupes d’intérêts professionnels (corporations, syndicats…). Dans cette famille de pensée, la liberté religieuse et morale, destructrice du lien social, est donc indissociable de la liberté économique, supposée le reconstruire (d’om cette appellation globale de « libéralisme-libertarien » analysée par Michel Clouscart ou Christopher Lasch, et à leur suite Michéa, Alain Soral, Eric Zemmour, autant de penseurs, relevons-le, de formation marxiste…). Ce modèle de la démocratie libérale prendra encore du temps pour s’ancrer dans le paysage politique, tant la population française encore majoritairement paysanne resta longtemps conservatrice et attachée à la monarchie, mais il s’incarnera enfin dans la IIIème République et ses successeurs, dont on sait à quel point, depuis lors, elles furent davantage attachées à défendre les intérêts de la bourgeoisie que ceux des ouvriers et des paysans. Il est certes de bon ton aujourd’hui de conspuer cette idéologie libérale au regard des nécessaires critiques du monde moderne, mais il est nécessaire, pour bien la comprendre, de reconnaître également ce qu’elle a pu avoir d’optimiste dans ses espoirs, celui d’une société humaine pacifique, prospère, propice à l’épanouissement personnel des individus : le libéralisme, à sa façon, fut, lui aussi, et le premier, véritablement « révolutionnaire »...

Un troisième courant philosophique va rejeter ce modèle libéral d’une société individualiste, sans pour autant vouloir revenir au modèle antérieur de l’Ancien régime. 1789 fut une révolution « bourgeoise », c’est-à-dire en faveur d’une seule classe sociale marchande : l’idéal philosophique des Lumières, la liberté, conduit dans la pratique à la « loi du plus fort », à une société inégalitaire dans laquelle une classe aisée disposant de la propriété des moyens de production exploite un « prolétariat » privé de pouvoir politique. Pour reprendre la typologie platonicienne des régimes politiques, 1789 ne fut qu’une première étape, la transition d’une domination de l’aristocratie à une domination de la ploutocratie : l’étape suivante est l’avènement d’une véritable démocratie, pouvoir par le peuple et pour le peuple ; d’une véritable société égalitaire, c’est-à-dire sans classe sociale, sans dominants ni dominés, et donc sans propriété privée. Le bref épisode Jacobin de 1793 constituait une esquisse de ce que devait être véritablement la révolution, avant la « reprise en main » bourgeoise de Thermidor : mais l’échec des Jacobins n’était que partie remise, la révolution n’était pas « terminée », dans l’attente de la phase suivante, celle de la disparation de la bourgeoisie et de la prise de pouvoir politique par le « peuple » (les révolutionnaires bolchéviques, et en premier lieu Lénine, avaient ainsi la conviction d’être les héritiers et les continuateurs des Jacobins de 1793). Notons toutefois que ce courant philosophique désigné sous l’étiquette générale de « socialisme » ou « communisme », auquel Marx va donner une caution « scientifique », n’est pas véritablement en rupture avec le modèle économique du libéralisme : en effet, comme l’a notamment analysé avec acuité un François Furet, le marxisme considère lui aussi que la base de la société est l’économie, que les dispositifs sociaux et politiques ne sont que des « superstructures » dépendant de l’ « infrastructure » du mode d’organisation de la production. Le marxisme continue ainsi de considérer les individus comme des particules élémentaires interagissant exclusivement sous forme de relations économiques basées sur l’intérêt. Comment, alors, ne pas retomber dans les travers du libéralisme, celui d’une société constituée d’individus égoïstes ? C’est du côté de Rousseau que ce courant de pensée va trouver une solution : il faut, tout simplement, « changer l’homme », transformer l’homme naturellement égoïste en « citoyen » n’agissant que pour et par la société (incarnée dans un premier temps par la « dictature » d’un Etat prolétarien, puis, à terme, sans Etat). C’est à un « homme nouveau » qu’il faut parvenir pour résoudre les contradictions du libéralisme à l’intérieur de la conception économiste du marxisme. Seul l’avènement de cet homme nouveau peut permettre de faire fonctionner une société socialiste dans laquelle seront garantis tout à la fois la liberté et l’égalité, mais aussi la fraternité. Dans le communisme, l’individu réintègre une communauté, un groupe, d’abord celui de sa classe sociale puis, après l’avènement du « socialisme réel », une humanité sans classe : le communisme propose d’échapper à l’individualisme du libéralisme par l’intégration de l’homme dans un universel absolu. Tout comme le libéralisme, il est nécessaire de reconnaître là aussi, au-delà de l’échec manifeste de cette utopie constructiviste à l’origine de certaines des pires abominations dont s’est montrée capable notre espèce (Terreur jacobine, génocide vendéen, bolchévisme, stalinisme, Khmers rouges…), l’espoir, l’optimisme d’un tel idéal, la croyance sincère en la possibilité pour l’homme de se construire une société meilleure, assurant le confort matériel, la paix et l’épanouissement intérieur de chacun.

Il nous faut maintenant parler du quatrième et dernier courant de pensée qui tenta de résoudre la difficulté philosophique proposée par le modèle de l’anthropologie libérale. La préoccupation est finalement la même que le marxisme-communisme : comment repenser des liens de solidarité communautaire dans le monde des « particules élémentaires » de l’économie libérale ? Mais là où le communisme ambitionne une communauté universelle, d’autres recherchèrent la reconstruction d’une communauté dans le local, le particulier : l’ethnie, la race, la nation. Contre ce que François Furet appelait une « pathologie de l’universel », ce courant de pensée bientôt appelé « fascisme » incarne une « pathologie du particulier ». Mais l’ambition est la même que dans le bolchévisme-léninisme : retrouver la possibilité d’une solidarité communautaire dans la construction d’un « homme nouveau » purifié de l’égoïsme et de l’individualisme bourgeois du libéralisme ; d’où le caractère authentiquement « social » du fascisme italien puis du « national-socialisme » allemand, leur prétention également à incarner l’esprit millénariste de la révolution française pour mieux la dépasser et l’achever enfin par la suprématie d’un peuple ou d’une race supérieure (Mussolini parlait de « révolution fasciste », et Hitler de « révolution nationale »…), comme les communistes pensèrent l’achever en 1917 par la suprématie de la classe prolétarienne….

Fascisme et antifascisme

Ce qui est important, c’est de bien voir en quoi ce courant de pensée fasciste se rapproche du communisme, et se distingue radicalement de la pensée « contre-révolutionnaire » et réactionnaire que nous avons brièvement présentée plus haut : il ne s’agit pas de « revenir en arrière » mais, comme les communistes, bien que dans une autre voie, de continuer et terminer la révolution de 1789, dans la vision historiciste, rousseauiste et hégélienne, d’un progrès inscrit comme une nécessité dans le chemin même de l’histoire. Cette familiarité de pensée entre fascisme et communisme, qui partagent tous deux la même haine de la bourgeoisie libérale et la même aspiration à reconstruire un lien communautaire en forgeant un « homme nouveau », expliquent les nombreux passages d’un camp à l’autre tout au long de l’histoire, puisqu’il suffit de passer d’une aspiration universelle à une aspiration locale (ce qui fut le chemin d’un Mussolini, de nombreux hommes de gauche français, et ce que fit d’ailleurs Staline lui-même à un moment avec son « socialisme d’un seul pays » ; ou, plus près de nous, un Soral se rapprochant de l’extrême-droite patriote tout en continuant de se revendiquer marxiste…). Cette proximité idéologique profonde entre communisme et fascisme explique les nombreuses similarités dans les réalisations concrètes des régimes politiques qui s’en revendiquaient et que l’on regroupe sous l’étiquette de « totalitarisme » (contrôle total de l’Etat sur la société, élimination à grande échelle des opposants, culte d’un leader messianiste, foi en une loi millénariste de l’Histoire universelle, perversion des faits par l’idéologie…), nouveau type de régime politique dénoncé avec une rare perspicacité par Orwell et théorisé après-guerre, en particulier par Hannah Arendt. Il explique aussi la haine inextinguible que voue chaque camp à l’autre, comme seuls 2 rivaux ambitionnant un même créneau idéologique et millénariste peuvent le faire.  

Chacun de ces camps extrémistes et révolutionnaires va dès lors avoir tendance à jeter tous ses opposants dans un même sac. Ainsi, pour les nazis, existe-t-il un vaste complot alliant bolchéviques et capitalistes, dont le dénominateur commun est constitué par le peuple juif, contrôlant dans l’ombre à la fois la grande finance internationale et l’intelligentsia marxiste, et soutenu par les tenants conservateurs et catholiques de l’ « Ancien régime » prussien (impitoyablement éliminés lors de la « Nuit des longs couteaux » sous prétexte de conspiration « contre-révolutionnaire »). Inversement, pour les communistes, les 3 autres camps sont les contre-révolutionnaires « réactionnaires », la bourgeoisie libérale et les révolutionnaires fascistes. D’où ce discours insistant visant à amalgamer dans une même étique « fasciste » ces 3 familles de pensée qui pourtant, comme on l’a vu, n’ont pas grand-chose en commun. Ainsi, considérer les contre-révolutionnaires conservateurs comme « fascistes » : donc les catholiques, les royalistes, les tenants d’un ordre naturel traditionnel (De Gaulle lui-même subit ainsi les accusions grotesques de « fascisme »). D’où, logiquement, le fait de considérer comme forcément « fascistes » les participants à la Manif-pour-tous alors que ceux-ci vont davantage parti d’une pensée nostalgique de l’ordre traditionnel, une réaction conservatrice à la « révolution sociétale » actuelle, et en rien de l’idéologie révolutionnaire fasciste. Mais aussi, considérer la bourgeoisie libérale comme « fasciste », complice intéressée, dans un même « esprit munichois », de la prise de pouvoir des nazis : dans la théorie marxiste, le fascisme est ainsi interprété comme le « stade ultime » du capitalisme, son aboutissement logique. La propagande communiste n’eut ainsi pas assez d’efforts pour faire croire qu’Hitler était une marionnette du grand capital allemand, alors que, si celui-ci le soutint indubitablement lors de son arrivée au pouvoir, l’Etat nazi prit ensuite le contrôle total de l’économie au service d’un projet délirant (guerre totale, extermination des juifs…) qui n’avait plus grand-chose à voir avec les intérêts objectifs de la bourgeoisie capitaliste. De même Staline, au début de la Guerre Froide, voulut-il faire croire que désormais c’était l’ « impérialisme » du capitalisme américain qui incarnait l’esprit fasciste.

C’est de cette stratégie de propagande qu’est née le fantasme d’un « fascisme » global englobant dans un même sac « de droite » les antirévolutionnaires, la bourgeoisie capitaliste et les véritables fascistes ; ce fantasme a ainsi permis à l’extrême-gauche de se donner une justification pour poursuivre son combat révolutionnaire contre le « fascisme », alors même que, à la suite de la défaite sans appel des nazis et des fascistes italiens, le fascisme avait virtuellement cessé d’exister comme menace réelle à la démocratie. L’ « antifascisme » n’est plus désormais qu’une arme rhétorique ne reposant, depuis la Libération, sur aucun élément objectif : elle consiste à désigner comme « fasciste » toute personne s’opposant ou critiquant le projet révolutionnaire communisme. Imposture totale quand on sait que le fascisme, au-delà de quelques groupuscules marginaux, n’existe plus en tant que tel depuis bien longtemps dans les démocraties occidentales (ce que reconnut par exemple Lionel Jospin) ; imposture choquante quand on veut bien peser dans la balance les méfaits du communisme au regard de ceux du nazisme. L’antifascisme est une arme de terreur idéologique, qui permet d’amalgamer anticommunisme et fascisme, et à faire taire toute opposition (dénoncer les méfaits du communisme valant ainsi de se faire traiter de fasciste, comme François Furet, pourtant ancien militant communiste).

On comprend dès lors comment cette grille de lecture antifascisme peut être plaquée aussi rapidement par cette gauche révolutionnaire et ses sympathisants en quête d’un sens à donner à leur vie (sens que permet justement de livrer « clef-en-main » l’idéologie révolutionnaire, de droite comme de gauche d’ailleurs) : un antifasciste est forcément un combattant de la révolution, épris de liberté, de pacifisme et de justice ; un skin identitaire est forcément une brute fasciste et raciste nostalgique d’Hitler ; il est forcément dans le même camp que les « réactionnaires » de la Manif-pour-tous (le jeune Clément n’a-t-il pas lui-même participer à des actions militantes peu républicaines lors des dernières manifestations ?), les libéraux capitalistes de l’UMP, les « fascisants » du Front National. Pire : à l’extrême, le « français moyen » lui-même, peu enclin aux élans révolutionnaires et autres « changements de civilisation », et réduisant l’extrême-gauche à des scores électoraux de plus en plus insignifiants, est lui-même accusé d’avoir un fond fascisant, collaborateur, nostalgique de Pétain, image détestable fabriquée de toute pièce par cette minorité d’intellectuels ou de bobos citadins qui prétend représenter le « peuple » tout en le méprisant violemment. Le fait que l’étiquette de « populiste », qui ne signifie au fond pas autre chose que « démocratique », soit aujourd’hui considéré comme une insulte montre bien cette contradiction extraordinaire d’un parti qui prétend lutter pour le peuple tout en méprisant systématiquement les aspirations populaires qui iraient à l’encontre des préconisations de cette caste détestable des « intellectuels-guide du peuple ». A cet égard, il est symptomatique que le malheureux Clément fut un étudiant à Science-Po, et son meurtrier un prolétaire issu de l’immigration…

Si l’on veut retrouver une forme de paix sociale dans notre pays, il faut absolument sortir de ce schéma mental délirant et agressif, porteur d’une extrême violence. Il est urgent de redécouvrir notre histoire, celle que j’ai tenté brièvement de résumer ci-dessus : d’analyser ce qui se passe non pas avec la lunette binaire de l’antifascisme, mais dans la véritable diversité des forces en présence, les 4 camps décrits précédemment ; et, surtout, de rappeler que 3 des camps s’affrontent sur un même terrain révolutionnaire : l’idéologie libérale (révolution « bourgeoise » de 1789), le communisme (révolution « prolétaire » de 1793 et 1917) et le fascisme (révolutions « nationales » de 1922 et 1933), tandis que la grande majorité du peuple français, probablement, appartient au 4ième camp conservateur, celui qui ne veut pas de révolution du tout…

 

http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/affaire-meric-l-imposture-137182

 

Vu le déroulement des faits menant à son décès, il est aussi coupable qu'Esteban. Une page sur le site des Antifas montre qu'Esteban (et d'autres) avaient été photographiés à leur insu et étaient "recherchés" !!

 

C'est inadmissible dans un état de droit, que des groupuscules puissent mettre des photos sur un site de gens à "tabasser" !!

Si nous faisions pareil en mettant des photos de jeunes ayant été repérés dans des manifs, pour le mariage gay par exemple, ou lors de meeting du Front De Gauche !

 

Je pense que ça ne passerait pas au niveau des médias et la justice s'en mêlerait !

 

Donc Méric est coupable et il a perdu la manche .. et le Set.

 

 

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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 19:40

clement meric gauche

Je suis presque sûr que Robert de Maubeuge aussi bien que Kader de Villetaneuse rigolent devant leur écran plat. Oh non, ils ne rigolent pas de la mort du pauvre Clément, ils ne sont pas des bêtes, et moi non plus, ils sont tristes comme tout le monde et peut-être le soir dans leur lit disent-ils pour son âme les pauvres mots qui leur restent comme une prière à quelque force supérieure inconnue. Oh non, ils ne rient pas parce qu’ils n’aiment pas la mort, même quand c’est celle d’un jeune homme qu’ils ne connaissaient pas.
Mais ils rigolent fort et à gorge déployée devant l’opération de récupération la plus minable et la plus sordide des dix dernières années. Résumons-nous : un groupuscule d’antifas se rend à une vente de vêtements où il sait qu’il rencontrera nécessairement des skins. Une fois sa proie localisée et dûment échauffée à coup d’insultes et de « tar-ta-gueule à la récré », ledit groupuscule se lance dans la bagarre. Tragique baston qui s’achève par la mort d’un jeune homme. Aussitôt les skinheads sont accusés. Parfait. Cela s’appelle un homicide, involontaire ou pas, je ne sais, que justice passe. Mais aussitôt, tous les gauchistes du monde crient à la « marque de l’extrême droite », aux années 30 et au retour du fascisme. Aussitôt ils érigent Clément en martyr du nazisme et réclament l’interdiction, la dissolution de toute l’extrême droite, du Front national, voire de l’UMP et de la Manif pour tous. Alors Robert, et Kader, et moi, nous rigolons. De joie murayenne devant l’absurdité du temps, ou de désespoir devant la chute définitive de la raison, je ne sais pas non plus.
Mais nous rigolons quand nous lisons que l’extrême droite a le monopole de la violence. Nous rigolons quand nous nous souvenons de ces manifs altermondialistes – et j’en étais, je peux en témoigner – où les black blocs ravageaient des quartiers entiers, incendiaient des banques, lapidaient des policiers et mettaient à sac des épiceries. Sans doute des gens d’extrême droite, comme les autonomes de Montreuil et leurs barres de fer, les milices de la CNT cagoulées qui font régner la terreur quand des vieillards anti-avortements s’enchaînent aux hôpitaux.
Des skins qui mettent la France en coupe réglée, qu’y disent. Que celui qui a croisé une bande de skins dans les rues de Paris ces dix dernières années lève le doigt. Ils sont peut-être vingt, ces JNR, dans tout le pays, mais il est certain qu’ils menacent l’ordre public, tiennent le trafic de drogue, celui des armes à feu, et détroussent des jeunes filles après les avoir violées tous les soirs dans tous les arrondissements de Paris. C’est bien simple, leurs quartiers de banlieue sont devenus des forteresses dans lesquelles la police n’ose plus s’aventurer, des Etats dans l’Etat. Quelquefois ils font des nuits de cristal aussi, mais les médias ont tellement peur qu’ils n’en parlent même pas.
Robert, Kader et moi, nous rigolons bien. Surtout quand nous entendons le ministre de l’Intérieur qui asperge les petites filles de lacrymo et coffre les gamins à T-shirt rose nous annoncer, de concert avec le Premier Ministre et le président de la République, que l’ordre public vacille à cause de vingt ploucs au crâne rasé.
Nous rigolons encore quand c’est Pierre Bergé dans son 500 m2 de gauche qui nous insulte, en tant que manifestants contre la loi Taubira, nous tenant pour responsables d’une vente de fringues Fred Perry. Nous attendons avec impatience de connaître les origines sociales des skins interpellés pour savoir si la guerre civile aujourd’hui a lieu entre « chasseurs de skins » de Sciences Po et skins prolos. Nous rigolons toujours en songeant à cette gauche française qui crie à la haine après avoir protégé des écrivains italiens des Brigades rouges aux mains tâchées du sang des assassins.
Nous rigolons quand des communistes nous appellent à la non-violence. Nous rigolons devant cette mascarade atroce où un pauvre garçon tombé pour rien devient le symbole d’une gauche sans cause. Nous rigolons en imaginant le nombre de points que va prendre Marine Le Pen dans les sondages après ça.
« Je voudrais que la jeunesse de France fasse le serment de ne plus mentir », disait Bernanos. Ça vaut aussi pour les quinquas de gauche.

 

http://www.causeur.fr/clement-meric-skinheads-antifas,22907

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 07:52

Enseignants-Turquie.jpgLa Rivière-de-Corps - Sainte-Savine - Du 22 au 26 mai, cinq enseignants des écoles élémentaires Lucie-Aubrac de Sainte-Savine et Alphonse-Daudet de La Rivière-de-Corps se sont rendus à Ölüdeniz en Turquie dans le cadre d'un projet Comenius.
Ces partenariats scolaires sont destinés à développer la coopération entre élèves et enseignants de pays européens autour d'une thématique choisie en commun. Pendant deux années scolaires, les équipes pédagogiques de différents établissements européens collaborent à un projet commun et se rencontrent pour échanger lors de réunions et de visites.
L'école Lucie-Aubrac, représentée par son directeur Gilles Tosques et par Pascal Baillet et Anne Daman, en est à son deuxième projet et l'école ribocortine, représentée par son directeur et par Claude Mignot à son quatrième. Autant dire que la fibre européenne est ancrée dans les objectifs des projets pédagogiques de ces deux établissements.
Le thème retenu pour les années scolaires 2012-2013 et 2013-2014 est « les arts au service de la paix en Europe » et la langue commune du projet est l'anglais.
Plusieurs pays participent : l'Angleterre, le Pays de Galles, l'Espagne, la Turquie, l'Italie, la Bulgarie, la Pologne et bien entendu la France. Lors de cette seconde réunion de projet, les enseignants ont pu faire le point sur les premiers travaux : échanges et correspondance scolaire, présentation des écoles et de leur environnement, chants de Noël, chants traditionnels, danses folkloriques…
Tous ces documents sont visibles sur le site Internet commun aux dix écoles, www.euroarteisteddfod.eu. Chaque école possède également un « coin Comenius » où sont déposés les différents documents consultables par les élèves.
Pendant ces quatre jours, les enseignants ont visité l'école locale où dans chaque classe, les enfants turcs avaient préparé diverses surprises comme des chansons de chaque pays. Ils ont également assisté à une présentation de danses traditionnelles avec costumes folkloriques. Ils ont été reçus par le maire de la commune et par les autorités régionales. Ils ont pu visiter le site de Kaya köy, village fantôme abandonné par ses habitants lors de l'échange de populations entre la Grèce et la Turquie et la ville de Fethiye. Enfin, ils ont découvert la chaleur et l'accueil du peuple turc lors de soirées gastronomiques et conviviales.
La prochaine réunion de projet aura lieu à Milan du 23 au 27 octobre.

 

http://www.lest-eclair.fr/article/culture-et-loisirs/cinq-enseignants-en-turquie

 

Et tout ça bien sûr pendant le temps scolaire. Ce qui fait qu'il faut trouver des remplaçants, bousculer les habitudes des élèves par un changement d'enseignant. Plus le coût de leurs  "vacances" et le temps perdu ensuite pour le debriefing ... Quel beau métier quand meme ! 3 mois et demi de vacances par an. 4 jours de travail par semaine et des balades pendant le temps scolaire en Turquie.


 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 09:41

justice1Un expert qui a joué un rôle majeur dans l'expertise de Liliane Bettencourt ayant conclu à l'état de faiblesse de celle-ci serait par ailleurs une proche du juge d'instruction en charge de l'affaire, Jean-Michel Gentil, ce qui constituerait un motif important de fragilisation de l'enquête, assure Le Parisien jeudi. Cette information apparaît à quelques jours d'une audience devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux qui doit examiner le 6 juin les possibles erreurs de procédure commises par les trois juges d'instruction de l'affaire Bettencourt, dont Jean-Michel Gentil.

L'expertise réalisée le 7 juin 2011 est à l'origine de la douzaine de mises en examen, dont celle de l'ex-président Nicolas Sarkozy, prononcées contre des personnes soupçonnées d'avoir abusé de la faiblesse psychologique de la milliardaire pour lui soutirer de l'argent ou des avantages. Le Parisien assure que participait en première ligne à l'expertise Sophie Gromb, chef du service de médecine légale du CHU de Bordeaux. Elle serait même restée seule 35 minutes avec Jean-Michel Gentil et Liliane Bettencourt dans la chambre de celle-ci à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, avant que quatre autres experts ne les rejoignent.

Sophie Gromb aurait été le témoin du mariage du juge Gentil

À l'issue de cette expertise, réalisée dans des conditions contestées par la défense, car menée au saut du lit et sans préavis sur une très vieille dame sourde et un peu désorientée, il avait été établi que Liliane Bettencourt n'a plus toutes ses facultés depuis septembre 2006. Une date qui couvre notamment la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy début 2007. Or, selon Le Parisien, Sophie Gromb aurait été témoin du mariage de Jean-Michel Gentil avec sa femme Isabelle, une autre magistrate bordelaise, le 30 juin 2007 à Mérignac, en Gironde. Interrogée par le quotidien, l'experte a qualifié Jean-Michel Gentil de "type bien", mais s'est retranchée derrière la protection de la vie privée pour ne pas répondre aux questions sur sa présence comme témoin à son mariage.

L'avocat de Jean-Michel Gentil, Me Rémi Barousse, a indiqué qu'il n'était pas au courant de cette affaire et qu'il n'avait aucun commentaire à apporter. Si elle était avérée, une telle révélation serait pain bénit pour les avocats des mis en examen, qui s'apprêtaient déjà, mais avec d'autres arguments, à plaider jeudi prochain l'annulation de l'expertise. Avocat de Patrice de Maistre, l'ancien homme de confiance de Mme Bettencourt, Me Pierre Haïk a estimé auprès de l'AFP que "cette information, si elle devait être avérée, serait gravissime, surtout de la part d'un juge toujours très précautionneux sur les conflits d'intérêts". "La situation serait extrêmement délicate", a-t-il insisté, observant qu'elle n'est en tout cas "pas démentie par les principaux protagonistes", comme Mme Gromb.

 

http://www.lepoint.fr/societe/affaire-bettencourt-le-juge-gentil-dans-la-tourmente-30-05-2013-1674462_23.php

 

Henri Guaino, proche de l'ex-président, a estimé vendredi que le juge Jean-Michel Gentil avait «déshonoré la justice» en mettant en examen l’ex-chef de l’Etat pour abus de faiblesse. «Je conteste la façon dont il fait son travail», a lancé le député UMP et ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Elysée sur Europe 1. «Je la trouve indigne, je trouve qu’il a déshonoré un homme, les institutions, la justice.»

 

 

Finalement qui avait (encore) raison ?

 


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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 08:17

Billets-Banque-Pile 724x640Alors que la Banque centrale européenne s'apprête à relever ses taux d'intérêt, jeudi, le chef de l'État s'inquiète pour la croissance.

A la veille de prendre la présidence de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy n'a pas hésité hier à critiquer une nouvelle fois la Banque centrale européenne, accusée de négliger la croissance économique du continent au profit de la lutte contre l'inflation. La BCE «devrait se poser la question de la croissance économique» et «pas simplement de l'inflation», a déclaré Nicolas Sarkozy sur France 3.

Le président de la République estime qu'une hausse du loyer de l'argent n'aura aucun impact sur l'inflation actuelle 4 % dans la zone euro en juin  , dans la mesure où il s'agit d'une «inflation importée» essentiellement due à la flambée du baril de pétrole et des denrées alimentaires. «L'inflation d'aujourd'hui est due à l'explosion des matières premières, alors on ne va pas m'expliquer que pour lutter contre l'inflation il faut monter les taux d'intérêt !», a lancé le président de la République. «Parce que si vous indexez les taux d'intérêt européens sur l'évolution du baril de pétrole, vous pouvez monter jusqu'au sommet les taux d'intérêt, vous ne ferez pas baisser pour autant le baril» de pétrole, a-t-il dit. Alors que la BCE a annoncé qu'elle relèverait son principal taux directeur, de 4 % à 4,25 %, la France redoute une nouvelle hausse de l'euro face au dollar, qui pénaliserait les exportations du Vieux Continent. «L'euro est aujourd'hui surévalué de 30 %» a déploré Nicolas Sarkozy. La Banque centrale européenne ne tient pas compte des taux de change lorsqu'elle prend ses décisions sur les taux.

Lutter contre l'inflation

La BCE accorde en effet la priorité à la lutte contre l'inflation, conformément à son mandat. Son objectif est de maintenir la hausse des prix à la consommation autour de 2 % par an à moyen terme. Depuis l'automne 2007, cet objectif est largement dépassé. En juin de cette année, l'inflation a atteint le chiffre record de 4 % dans la zone euro.

Face à une telle hausse des prix, la BCE n'a d'autre choix que de monter les taux, ne serait-ce que pour préserver sa crédibilité. Elle veut éviter «l'effet de second tour», c'est-à-dire le rattrapage des prix par les salaires, ce qui commence à être le cas en Allemagne, mais aussi en Belgique, au Luxembourg et en Espagne, où les salaires sont plus ou moins indexés sur les prix.

 

http://www.lefigaro.fr/international/2008/07/01/01003-20080701ARTFIG00443-le-chef-de-l-etatmet-en-garde-la-bce.php

 

On voit que dès 2008 Nicolas Sarkozy avait vu juste ! Alors que la BCE augmentait les taux directeurs, le président de la république critiquait cette mesure réclamant une baisse plutot. Des années après, la baisse des taux est devenue la solution pour la croissance !!

 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 01:34

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 07:28

La baisse des résultats des élèves et la crise de vocation des enseignants sont davantage à mettre sur le compte d'une mauvaise gestion des professeurs que d'un excès ou d'un manque de moyens humains ou budgétaires, estime la Cour des comptes qui prône une "réforme d'ensemble".
"Le problème n'est pas celui du nombre d'enseignants ou d'une insuffisance des moyens" budgétaires: la suppression de 80.000 postes sous le précédent quinquennat ou la création prévue de 60.000 postes en cinq ans "sont vaines si elles se font à règles de gestion inchangées", juge la Cour dans son rapport "Gérer les enseignants autrement", publié mercredi.
Il en résulte de "multiples dysfonctionnements" depuis de "nombreuses années", affirme ce rapport qui analyse la situation de l'éducation nationale jusqu'en 2012.
Pour Didier Migaud, premier président de la Cour, cette "inadaptation des règles, qu'aucun gouvernement n'est parvenu à faire évoluer, est principalement responsable de la dégradation des performances du système scolaire".
La France est au 18e rang sur 34 pays membres de l'OCDE pour la performance de ses élèves. L'impact de l'origine sociale des élèves sur leurs résultats est deux fois plus important en France que dans les pays qui réussissent le mieux.
Le système scolaire actuel "ne parvient pas davantage à répondre aux attentes des enseignants", a ajouté M. Migaud lors d'une conférence de presse, rappelant que "la France connaît un profond malaise enseignant et une inquiétante crise d'attractivité du métier".
La Cour énumère une série de recommandations. Il faut notamment "redéfinir" le métier d'enseignant, car aujourd'hui seules les heures de cours figurent dans les "obligations de service". Les Sages préconisent un "forfait annuel" intégrant les heures de cours à l'ensemble des activités des enseignants (travail en équipe pédagogique, accompagnement personnalisé des élèves...).
"La répartition de ce temps de service doit pouvoir être modulée en fonction du type de poste occupé et des besoins locaux des élèves", précise M. Migaud.
Enseigner plusieurs disciplines, piste de réflexion
La Cour préconise aussi de "mieux valoriser" les enseignants recrutés à bac+5. "Cela passe par la formation, le déroulement des carrières, les conditions de travail et la rémunération", énumère Didier Migaud.
Selon l'Insee, sur les traitements perçus en 2009, "la rémunération nette annuelle des enseignants est inférieure de 35% à celle d'un cadre non enseignant de la fonction publique". Selon l'OCDE, les salaires des profs français sont inférieurs à ceux de leurs homologues des pays de l'organisation en début et milieu de carrière, et baissent depuis 1995.
Il faut aussi revoir les règles d'affectation et de mutation des professeurs qui reposent sur l'application mécanique d'un barème de points attribués en fonction de différents critères (ancienneté, situation familiale...).
M. Migaud rappelle que la première affectation de deux tiers des enseignants se fait sur des postes de remplacement ou des postes difficiles pour lesquels, au contraire, "une solide expérience pédagogique et un recrutement sur profil seraient bien plus efficaces".
La Cour recommande d'"affecter les enseignants en fonction de la réalité des postes et des projets d'établissements". Le recrutement des enseignants du secondaire pourrait se faire dans le cadre de "concours régionaux" organisés par académie pour les matières principales.
Instituer dès la formation initiale la possibilité d'enseigner deux ou plusieurs disciplines au collège, est une autre piste. "La monovalence oblige à une gestion segmentée et complexe des disciplines": il existe 375 sections disciplinaires pour 272 matières enseignées au collège/lycée.
Il y a 837.000 enseignants, pour 12 millions d'élèves.
La Cour rappelle que Vincent Peillon a lancé la "refondation de l'école" avec une loi actuellement débattue au Parlement.
Interrogé, le ministère estime que "la Cour des comptes ne peut ignorer la réalité constatée par tous les parents de France d'une dégradation des moyens donnés ces dix dernières années à l'école".
Le ministre a ouvert une discussion sur une revalorisation des salaires des professeurs des écoles, et une réflexion sur les métiers sera menée à l'automne.

 

http://www.lalibre.be/toutelinfo/afp/465144/la-cour-des-comptes-critique-la-gestion-des-enseignants.html

 

 

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 11:46

 

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