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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 08:05

hollande-sourire2.jpg

 

Photo retirée par l'AFP pour illustrer un article. Je la mets car il n'y a pas de censure en France !!

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 15:20

Tout-le-monde-francais.jpegLe ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a présenté mercredi en Conseil des ministres deux nouveaux dispositifs pour assouplir les démarches de naturalisation. L'opposition accuse ce dernier de brader la nationalité française.

Par FRANCE 24 (texte)
 

La France enregistre depuis un an une augmentation de 14 % du nombre des naturalisations, selon le ministère de l'Intérieur, qui a présenté mercredi 28 août au Conseil des ministres de nouvelles dispositions pour faciliter l'accès à la nationalité française.

Un changement qui correspond aux consignes données par Manuel Valls, soucieux d’en finir avec la politique plus sévère mise en place sous Nicolas Sarkozy. Alors que le ministre de l’Intérieur a toujours affiché son scepticisme concernant le vote des étrangers aux élections locales - promesse de campagne chère à François Hollande -, il a toujours défendu la naturalisation. La "conclusion logique d'un parcours d'intégration réussi" qui ouvre le droit de vote, selon le ministre.

"Trois plateformes régionales"

Le premier flic de France a présenté mercredi matin en conseil des ministres un décret visant à harmoniser les pratiques des préfectures. Un rapport de l'inspection générale de l'administration a, en effet, fait état de taux de refus pouvant s'écarter de 10 points de la moyenne sur certains sites.

Le décret prévoit d'expérimenter trois "plateformes régionales" pour l'instruction des dossiers à Nancy, Besançon et Beauvais dans le but de créer des "pôles de compétence". Mais cette nouvelle organisation n’est pas du goût de tous. "Je serai plutôt favorable à une démarche centralisée", regrette Pierre Henry de FTA qui souhaite une équité parfaite entre tous les candidats à la naturalisation.

Enfin, un autre décret, qui sera publié vendredi prochain au Journal officiel, entérine quant à lui l'abandon du questionnaire à choix multiples (QCM) de culture générale, prévu dans une loi du 1er janvier 2012 mais jamais appliqué.

Ce second décret dispense par ailleurs les personnes âgées de plus de 60 ans (contre 65 dans la dernière circulaire) et les diplômés d'établissements francophones, des tests de langues menés par des organismes extérieurs pour vérifier la connaissance du français. Il prévoit enfin que ce test ne soit plus éliminatoire en lui-même : l'étranger pourra toujours se rattraper s'il parle bien lors de l'entretien.

Facilité les démarches pour les précaires

Dès son arrivée au ministère de l'Intérieur, Manuel Valls, né en Espagne et naturalisé Français à 20 ans, en 1981, avait annoncé son intention d'assouplir les démarches. Le 16 octobre dernier, il avait alors publié une circulaire, complétée en juin, pour faciliter l'accès à la nationalité des précaires, des jeunes et des talents, notamment. Sous le précédent gouvernement, les naturalisations avaient, en effet, été divisées par deux entre 2010 et 2012.

Pierre Henry, directeur général de France Terre d’Asile (FTA), se réjouit de ce changement de politique. "Je ne peux qu’approuver qu’on facilite l’accès à la démarche de naturalisation pour les gens qui sont là depuis très longtemps et sont la colonne vertébrale de leur famille", assure-t-il. "Je pense notamment à ces femmes immigrées qui, ne parlant pas la langue, se voyaient refusées au guichet des préfectures".

L’UMP vent debout

L’UMP a vivement réagi à l’annonce des deux décrets. "Non à la grande braderie de la nationalité française !", lance Michèle Tabarot, déléguée générale à la formation du premier parti d’opposition dans un communiqué. "La gauche est ainsi en train de remettre en cause l'essence de l'intégration républicaine qui permet au terme d'un parcours exigeant de devenir Français".

La députée des Alpes-Maritimes regrette surtout que le ministre soit passé par "une circulaire privant ainsi les Français d'un grand débat au Parlement sur la question de la nationalité et de l'intégration, qui engage pourtant tout notre pays."

De son côté, Éric Ciotti, secrétaire national de l’UMP à la sécurité, a dénoncé a jugé "irresponsable" et "dangereux" de "vouloir brader la nationalité française".

 

http://www.france24.com/fr/20130828-manuel-valls-continue-favoriser-acc%C3%A8s-naturalisations-francaises-ump-immigration

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 11:33

Ecole abb274c857Une école de la bienveillance qui s'oppose à une école de la souffrance", "une école ouverte", "une révolution pédagogique". Voilà pour les éléments de langage que le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a martelé au cours de sa visite à l'école de Feyzin sur le thème de la réforme des rythmes scolaires. Car la ville du Grand Lyon fait partie de ce premier quart des municipalités françaises a avoir fait le choix de mettre en application la réforme dès cette rentrée 2013. Et cela devrait vraisemblablement bien se passer selon le ministre. Les représentants de la Ligue de l'enseignement se disent même prêts à "assurer le SAV de la réforme". Car "tout n'est pas parfait, et il y aura des ajustements à opérer", concède Vincent Peillon. Mais sa réforme, il y croit et il n'en sort pas. Au point de glisser à plusieurs reprises dans son discours "nous instituteurs". Ce serait presque la naissance du premier instit de France qui voit "une révolution", non pas dans l'allongement de la semaine mais dans le raccourcissement des journées.

Les parents "dans l'expectative"

Mais au moment de donner la parole aux parents d'élèves, il y a comme un léger flottement. Sans être opposés à la réformes, ceux-ci s'interrogent. Plus informés que concertés, ils attendent de voir. "Nous sommes dans l'expectative", précise une déléguée des parents d'élèves. L'augmentation du temps de présence des enfants à l'école inquiète et les parents sont surtout curieux de voir "à la longue", le retour de leurs enfants.

Pas de quoi miner le moral d'Yves Blein, le député-maire de feyzin, particulièrement impliqué dans la réforme, et qui a fait office de bon élève. Dans le costume du pitre mardi, on retrouvait peut être plutôt le ministre Peillon. Alors qu'un intervenant d'une activité ornithologique prend la parole, le ministre se retourne vers Yves Blein : "Parce qu'il y a des oiseaux à Feyzin?", interroge-t-il, surpris et immédiatement corrigé par Yves Blein qui vante les petits bijoux de la faune de Feyzin et le "faucon qui niche sur la torchère de feyzin". Exotique.

Mais outre les activités nature, la municipalité a décidé de proposer théâtre, poney, éveil aux médias... gratuitement. Une liste pléthorique qui a inspiré le ministre de l'Education nationale qui voit déjà une vertu : "Bientôt, les enfants de Feyzin pourront jouer de la guitare sur un poney en regardant les oiseaux et en découvrant la nature".

 

http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Politique/Politique/Les-enfants-a-Feyzin-vont-jouer-de-la-guitare-sur-un-poney

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 12:14

immigres-clandestins-a-Lampedusa-ItalieLes naturalisations sont reparties à la hausse, avec une augmentation de 14% en un an, a annoncé mercredi le gouvernement.

Attaqué à gauche cet été pour avoir évoqué une possible réforme du regroupement familial, le ministre de l'Intérieur a présenté en Conseil des ministres un décret sur les naturalisations qui "parachève" une réforme de l'accès à la nationalité entamée en octobre 2012.

"Ce décret est une nouvelle marque de la rupture par rapport au précédent gouvernement sur ces questions", a commenté le porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.  

Le durcissement des conditions d'accès à la nationalité avait engendré une chute importante des naturalisations par décret en 2012.

 

Naturalisations par décision del'autorité publique200920102011201240000550007000085000100000


Dès son arrivée au ministère de l'Intérieur, Manuel Valls, né en Espagne et naturalisé Français à 20 ans en 1981, avait annoncé son intention de les "relancer".  

Tout en exprimant son scepticisme sur le vote des étrangers aux élections locales - une promesse de campagne de François Hollande -, il a toujours défendu la naturalisation, "conclusion logique d'un parcours d'intégration réussi" qui ouvre le droit de vote.  

Dès le 16 octobre, il avait publié une circulaire, complétée en juin, pour faciliter l'accès à la nationalité des précaires, des jeunes et des talents, notamment.

 

  • Davantage d'avis favorables

Ses consignes ont eu leur effet : sur l'ensemble des demandes, 40% obtenaient un avis favorable des préfets en 2011, ce taux est remonté à 61% aujourd'hui, selon les premiers chiffres officiels rendus publics mercredi.

"L'effet de ces instructions sur le nombre final de naturalisations est plus lent compte tenu de la durée des procédures" (18 mois légalement), a ajouté le gouvernement dans son compte-rendu du Conseil des ministres.  

Toutefois, le nombre d'adultes naturalisés a déjà augmenté de 14% entre juillet 2012 et juillet 2013, selon l'entourage de Manuel Valls.

Pour aller plus loin, le ministre a présenté à ses collègues un décret visant à harmoniser les pratiques des préfectures, un rapport de l'inspection générale de l'administration ayant fait état de taux de refus pouvant s'écarter de 10 points de la moyenne à certains endroits.

  • Exit le questionnaire de culture générale

Un autre décret, qui sera publié vendredi au Journal officiel, entérine l'abandon du questionnaire à choix multiples (QCM) de culture générale, prévu dans une loi du 1er janvier 2012 mais jamais appliqué.

Par ailleurs, ce second décret dispense les personnes âgées de plus de 60 ans et les diplômés d'établissements francophones de tests de langues et prévoit, pour les autres, que ce test ne soit plus éliminatoire : l'étranger pourra toujours se rattraper s'il parle bien lors de l'entretien.

Environ 44% des immigrés vivant en France ont été naturalisés, en moyenne après 14 ans de résidence sur le sol français, selon France Terre d'Asile (FTA).

 

http://www.sudouest.fr/2013/08/29/les-naturalisations-repartent-a-la-hausse-plus-14-en-un-an-1153761-710.php

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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 08:56

t-shirt-France-AlgerieElles ne s’attendaient pas à une telle trouvaille. Après le décès de leur frère, mi-août à l’âge de 61 ans, trois sœurs, venues spécialement d’Algérie, ont voulu débarrasser l’appartement que le défunt louait à un bailleur social, à Montpellier. Entre nettoyage et rangement, elles tombent sur des liasses de billets, soigneusement rangées dans le canapé-lit. Au total, ce ne sont pas moins de 156 000 euros, en coupure de 100 et 500 euros, qui ont été retrouvés. Avec le liquide, se trouvaient également trois documents - une carte bancaire, une carte Vitale et une carte d’identité, toutes en cours de validité - qui appartenaient à leur père, pourtant décédé en 1998. 

Les trois sœurs ont rapidement perçu le fait que «cet argent a été payé de façon indue et qu’il fallait contacter les services de police pour le rendre», témoigne le commissaire Benoît Desmartin, chef de la Sûreté Départementale de l'Hérault, interrogé par «France 3 Languedoc-Roussillon».

 

La mort du père dissimulée

Elles se rendent donc au commissariat pour faire part de leur stupéfiante découverte. Après investigations, il s’est avéré que leur frère décédé était au cœur d’une escroquerie à l’assurance-vieillesse pendant plus de quinze ans. L’homme avait dissimulé la mort de son père en 1998 et utilisait ses papiers d'identité. Depuis cette date, une pension de 750 euros mensuels continuait d’arriver sur le compte paternel. Le fils allait alors retirer l’argent à la banque avant de le ranger soigneusement dans son canapé-lit, raconte France Info. Un stratagème qu’il a répété chaque mois jusqu’à son décès.

Les enquêteurs cherchent désormais à déterminer pourquoi les organismes lésés n’ont pas eu connaissance du décès du père et comment le fils a pu continuer à percevoir cet argent pendant tout ce temps.

 

http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/L-incroyable-escroquerie-d-un-sexagenaire-525728

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 10:57

Obertone et livreL'été a fait de Marseille "la capitale de la criminalité et de la délinquance". Présentée comme un nouveau Chicago par les uns, comme une ville gangrenée qui échapperait au contrôle par d'autres, quelle est la réalité d'une violence qu'on dit endémique ?

L'ouvrage "Criminalité et délinquance constatées en France en 2012" de la Direction centrale de la police judiciaire réserve aux Bouches-du-Rhône une des marches du podium quelles que soient les infractions visées. Mais rapportées au taux d'infractions pour 1 000 habitants, la Seine-Saint-Denis, ce fameux 9-3, apparaît comme le département le plus criminogène du pays.

Concernant les atteintes volontaires à l'intégrité physique, les Bouches-du-Rhône - avec 30 387 infractions et un taux de 15,45 pour mille habitants - se placent en troisième position après la Seine-Saint-Denis et Paris. Et même en 4e position si l'on inclut la Guyane. Il en va de même au chapitre des atteintes aux biens.

En revanche, une analyse plus fine des statistiques par circonscription de sécurité publique fait caracoler Marseille en tête des trois grandes villes de France, qu'il s'agisse des violences physiques, crapuleuses ou non, des atteintes aux biens - cambriolages, vols de voitures...

Atteinte à l'intégrité physique

Si l'ensemble des médias surveille avec beaucoup d'intérêt le compteur des assassinats commis entre malfaiteurs - treize morts dans un règlement de comptes depuis le 1er janvier - d'autres chiffres sont moins connus, ceux des vols avec violences - ces colliers arrachés - ou des vols à main armée de bar-tabacs, supérettes, petits commerces de proximité...

"Le crime organisé voisine quotidiennement avec la délinquance de l'ordinaire, crapuleuse et violente. Les chiffres inquiètent tant ils sont élevés..." disait le procureur de la République de Marseille en 2011. En début d'année, il évoquait toujours le "chiffre affolant" de vingt-neuf agressions par jour. En 2012, la police a recensé 20 143 atteintes à l'intégrité physique dans la circonscription englobant Marseille, Allauch et Plan-de-Cuques. Soit un taux de 22,63 pour 1 000 habitants, bien au-dessus des 12,69 enregistrés dans la circonscription de police de Lyon - la capitale des Gaules et sa banlieue "chaude" - ou du taux parisien de 15,64.


Véritable plaie marseillaise, il se commet deux fois plus de vols à main armée (avec une arme à feu) à Marseille qu'à Lyon ou Paris. On en dénombre 249 dans la cité phocéenne (0,28 pour 1 000 hab.), 137 à Lyon et 304 à Paris (0,13 pour 1 000 hab. pour les deux villes). Première marche encore pour Marseille s'agissant des vols avec violences (9 615 agressions sans arme soit 10,8 pour 1 000 hab.) contre 2 938 à Lyon (2,87 pour 1 000 hab.) et 16 125 à Paris (7,11 pour 1 000 hab.).

Atteintes aux biens

Qu'il s'agisse des cambriolages, des vols de voiture ou à la roulotte, Marseille ne lâche pas sa première place. Avec un taux de 70,5 atteintes aux biens pour 1 000 habitants (62 747 infractions), elle devance Paris (66,7 pour 1 000 hab. et 151 327 infractions) et Lyon (56,62 pour 1 000 hab. et 57 883 infractions). Ensuite Nice et les Alpes-Maritimes se dessinent comme une zone marquée par les vols.

Il n'y a que pour les escroqueries et les infractions financières que Marseille rentre dans le rang à quasi-égalité avec Lyon et deux points derrière Paris. Paris et Lyon qui laissent aussi Marseille en 3e position pour les infractions à la législation sur les stupéfiants mais ce bon point n'en est pas un puisqu'il s'agit d'une infraction totalement liée à l'activité policière. En 2012, les services des stups lyonnais et parisiens ont mieux travaillé que leurs homologues marseillais : 5,5 interpellations pour 1 000 habitants contre seulement 3,5 sur les bords de la Méditerranée.

 

http://www.laprovence.com/article/actualites/2508067/marseille-delinquance-la-verite-des-chiffres.html

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 15:35

SNCF.gifL’évidence du constat dressé en 2013 –"trop d’impôt tue l’impôt"– n’a toujours pas été comprise.

Hausses de la CSG et de la TVA diminueront le pouvoir d’achat des Français et annihileront tout espoir de retour à la croissance et d’inversion de la courbe du chômage. Quant aux entreprises, une éventuelle augmentation du taux de cotisations ne fera qu’annihiler le CICE !

Le Gouvernement cherche 7 milliards d’euros d’économies ! C’est exactement ce que coûte annuellement au budget de l’État la subvention d’équilibre des régimes spéciaux de retraite. Chaque retraité de la SNCF perçoit annuellement en moyenne 10 000 € de plus qu’un retraité du privé. Chaque retraité de la SNCF coûte en moyenne 10 000 € au budget de l’État, c’est-à-dire aux contribuables.
La volonté de ne pas instaurer une égalité de tous les Français –pourtant proclamée avec conviction au sujet du mariage pour tous –devant la retraite a donné lieu à une véritable escroquerie intellectuelle.

1. La première consiste à affirmer que les conditions de liquidation ont été alignées entre tous les Français et qu’il ne reste qu’un problème de modalité de calcul des pensions.

Cela est faux. Un fonctionnaire de catégorie sédentaire né en mars 1952 ne peut liquider sa retraite qu’à 60 ans et 9 mois et il doit normalement avoir validé 164 trimestres comme un salarié du privé. Mais pourquoi oublie-t-on de vous dire que s’il lui manque des trimestres, la décote qu’il subira sera de 0,875 % par trimestre manquant au lieu de 1,25 % pour un salarié du privé et, surtout, qu’il pourra accéder automatiquement à la retraite à taux plein à 63 ans et 9 mois au lieu de 65 ans et 9 mois pour un salarié du privé.

Mais tout cela n’est que vétille. Pourquoi vous cache-t-on qu'il existe aussi des fonctionnaires de catégorie active qui bénéficient de privilèges exorbitants en raison de l’extrême pénibilité de leurs fonctions (pour exemple, les instituteurs) ?

Un fonctionnaire de catégorie active né en janvier 1956 pourra partir en retraite à 55 ans. Il subira une décote de 0,75 % par trimestre manquant et pourra prétendre automatiquement au taux plein à l’âge de 57 ans et 9 mois. Un salarié du privé né en janvier 1956 ne pourra partir en retraite qu'à 62 ans. Il subira une décote de 1,25 % et il ne pourra prétendre automatiquement au taux plein qu’à l’âge de 62 ans. Sept ans d’écart pour le droit à prendre sa retraite, quatre ans et trois mois pour le droit au taux plein. Qui ment ? Qui dit la vérité ?

Quant aux régimes spéciaux, le Conseil d’Orientation des Retraites a établi que l’âge moyen de départ en retraite à la RATP était de 54,4 ans et de 55,1 ans contre 62 ans pour les salariés du privé. Qui ment ? Qui dit la vérité ?

2. La seconde a consisté, après avoir fait croire que les règles du jeu étaient identiques, à clamer que malgré des règles de calcul favorisant en l’apparence les fonctionnaires, les taux de remplacement étaient analogues à ceux du privé.

Les fonctionnaires perçoivent 75 % (dans certains cas, 80 %) de leur salaire de 6 derniers mois de carrière. Un taux de remplacement de 75,6 % pour les fonctionnaires ne peut être contesté puisqu'étant d’une logique implacable. Leur salaire étant augmenté de 10 à 15 % juste avant de partir en retraite, le taux de remplacement réel, calculé sur le dernier salaire avant ce "coup de chapeau", dépasse les 80 %.

Mais comment peut-on prétendre que les salariés du privé ont un taux de remplacement de 75 % ? Comment peut-on écrire de telles sottises !

Comment pourrait-on parvenir à un tel taux avec un régime de base qui octroie 45 % (en réel au lieu des 50 % théoriques) du salaire moyen calculé sur les 25 meilleures années, limité au plafond de Sécurité sociale ! Même en ajoutant la retraite servie par l’Arrco, un salarié non cadre ne peut prétendre qu’à un taux de remplacement d’environ 60 %. C’est ce qui ressort de toutes les données du COR, de l’Arrco et de l’Agirc... etc.

Comme personne ne conteste que la retraite moyenne d’un fonctionnaire (23 187 €/an) est de 50 % supérieur à celle d’un salarié du privé (15 373 €), la brillante démonstration de l’égalité des taux de remplacement consisterait à affirmer que les salaires sont, dans la fonction publique, de 50 % supérieurs à ce qu’ils sont dans le privé.

3. La troisième consiste, derrière une apparente défense des fonctionnaires, à défendre surtout les privilèges des hauts fonctionnaires.

De nombreux fonctionnaires perçoivent une rémunération proche du SMIC. Qu’ils perçoivent une retraite de 75 % de leur dernier salaire au lieu de 60 % pour un salarié du privé est l’arbre qui cache la forêt.

Le mode de calcul de la retraite des fonctionnaires est de 75 % du dernier salaire, quel que soit le niveau de ce salaire. Dans le privé, le taux de remplacement décroît énormément en fonction du niveau du dernier salaire d’activité. S’il est, en moyenne, de 60 %, il n’est plus que de 40 % pour un cadre ayant commencé sa carrière avec un salaire égal à un plafond (37 032 €) et la terminant avec un salaire égal à 3 fois ce plafond. De moins de 30 % pour un cadre ayant commencé sa carrière avec un salaire égal à un plafond et la terminant avec un salaire égal à 5 fois ce plafond. 

Conclusion : on prend les Français pour des imbéciles. Ce déferlement de mensonges ne s’explique que par une volonté de défendre à tout prix une cause indéfendable.

Les Français sauront s’en souvenir lors des prochaines élections.

Les salariés du privé qui accordent leur confiance aux syndicats supposés défendre les intérêts des travailleurs doivent se révolter : ils sont les premiers dindons de la farce.

Les fonctionnaires doivent aussi prendre conscience que leur régime de retraite soulève l’indignation de tous les Français alors qu'en fait, il ne profite qu’aux mieux rémunérés d’entre eux.

Ce n’est plus une question politique, c’est une question de morale.

Philippe Mondin

 

http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/social/retraites/221178613/reforme-retraites-francois-hollande-capitule

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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 11:31

Prison1Wikipédia :

- de punir une personne reconnue coupable d'une faute d'une certaine gravité ;
- de protéger la société des personnes dangereuses ;
- de décourager les gens de commettre des actes interdits par la loi ;
- d’obliger le détenu à faire pénitence, en le forçant à poursuivre des études ou une activité destinées à le réinsérer ou le réhabiliter.

le but de la prison est avant tout de protéger la société et le peuple des délinquants ou criminels.

Le fait d'enfermer un délinquant ou un criminel lui empeche de recommencer pendant le temps de son incarcération. La société est protégée. le prisonnier puni.

la 2° fonction de la prison c'est la punition, on met en prison (donc dans un endroit fermé) une personne pour lui montrer qu'il a commis un acte contraire aux règles de la société (lois)
il commence donc le chemin vers la compréhension de son acte

la 3° fonction c'est comprendre son acte. Le fait de rester enfermé un certain temps lui permet de comprendre que son acte est plus ou moins grave. Quelques mois pour des petits délits, 20 ou 30 ans pour des crimes. Dans ce cas là il est enfermé aussi pour protéger les citoyens.

Remettre en liberté un délinquant trop rapidement (ou ne pas l’emprisonner) le renforce dans l'idée qu'il peut recommencer. Puisqu'il n'a pas été puni (ou peu) ce n'était donc pas grave ...

Dans le cas ou la personne ne comprend pas qu'il déroge aux règles de la société, et qu'il continue ses actes contraire à la loi, on doit le lui signifier de façon claire en lui donnant une peine plus lourde à la énième condamnation et ce pour un acte similaire (vols par exemple). C'est le principe de la peine plancher. Si quelques mois de prison ne lui suffisent pas, il faut passer à 2 ou 3 ans pour qu'il prenne conscience de ses actes.

mensonge N°1 : la prison entraine la délinquance. Mais si on va en prison c'est qu'on est déjà un délinquant ?

mensonge N° 2 : la prison augmente la gravité des actes. En sortant il est pire qu'en entrant. Peut-etre, mais rien ne prouve que sans prison il ne serait quand meme pas devenu pire !

Au moment des faits, Marouen R. était majeur depuis seulement quelques heures. Déjà connu pour une douzaine de délits, principalement des vols avec dégradation ou effraction en 2011 et 2012, il a été interpellé pour la première fois à 15 ans. Condamné trois fois par le tribunal pour enfants, il exécutait une peine de quatre mois avec mise à l'épreuve.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/08/25/01016-20130825ARTFIG00043-marignane-le-suspect-ecroue-est-un-multirecidiviste.php

le jeune Marouen Rezgui avait pourtant été condamné à plusieurs reprises pour des délits "mineurs". Il a évité la prison ? Et pourtant il a tué de sang froid un papy de 61 ans pendant que les petits-enfants de cet homme attendaient dans la voiture !

Si la justice avait pris les bonnes mesures dès le début, ce délinquant en prison n'aurait pas commis ce crime et les petits enfants joueraient toujours avec leur papy ...

Donc avant de penser aux criminels, pensons à ces petits-enfants, aux enfants, à nos concitoyens ... Et enfermons les délinquants avant qu'ils ne deviennent des criminels !


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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 16:04

Medical1Moyen-orient

 

Un homme a tiré plusieurs coups de feu samedi vers 3 heures du matin aux urgences de l'hôpital Delafontaine, à Saint-Denis, dans le 93, sans faire de blessés, a-t-on appris de sources concordantes.

Un homme, âgé de 22 ans, "s'est présenté dans la salle d'attente des urgences et a tiré plusieurs coups de feu", a expliqué à l'AFP une source judiciaire. Trois impacts de balle ont été relevés, deux au niveau du sol et le troisième à un mètre de hauteur, a-t-elle ajouté. Il semblerait que le tireur "ait fait usage de son arme de poing à trois reprises en direction d'un couple", a précisé une source préfectorale, soulignant que les faits restaient encore "peu clairs" à ce stade de l'enquête.

Plus tôt dans la nuit, ce couple aurait eu un accident de la circulation, son véhicule ayant été percuté par un autre, semble-t-il volé. Les occupants de ce dernier véhicule aurait "roué (le couple) de coups", a relaté la source préfectorale. La sûreté territoriale a été saisie de l'affaire et devra notamment déterminer s'il y a un lien entre l'accident et les tirs.

http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/seine-saint-denis-un-homme-tire-aux-urgences-d-un-hopital-8252105.html

Rubrique très bien trouvée pour la Seine St Denis ! Moyen Orient je trouve ça fort !

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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 09:46
obtenir-carte-presseLe ridicule ne tue pas un éditorialiste, fût-il récidiviste et c’est tant mieux pour Pierre-Antoine Delhommais. Après avoir commis une cover discutable sur la prétendue paresse des Français, notre excellent confrère du Point traîne en effet François Hollande plus bas que terre, sur deux pleines pages, en l’accusant « de consulter dans l’au-delà » et même de « faire tourner les tables », parce que le Président de la République « prophète prêchant dans le désert »  a osé déclarer, le 14 juillet dernier, que la reprise était là.

Aveuglé par son fiel libéral, le journaliste soutient pour sa part que « la reprise ne se voit ni dans les statistiques récemment publiées, ni dans les prévisions des instituts de conjoncture. Ni dans la réalité présente, ni dans le futur annoncé. » Cela, CQFD de son point de vue, parce que la France n’a pas comme l’Espagne opté pour une rigueur extrême et abaissé le coût de son travail.

Sauf que. Le 14 août, veille de parution de son hebdomadaire, l’Insee publiait ses estimations de croissance pour la France au second semestre 2013 : un rebond de 0.5%. Soit la plus forte hausse depuis 2011. Embellie qui permet à Pierre Moscovici, le ministre de l’économie de confirmer la sortie de la récession de l’économie française.

Certes, ce rebond est essentiellement porté par une hausse de la consommation des ménages, notamment leurs dépenses d’énergie et leurs achats d’automobiles. Mais il a beau être fragile, il n’en est pas moins une bonne nouvelle.

Aussi puisque Pierre-Antoine Delhommais pimente également son édito d’un long développement discutant la théorie des prophéties autoréalisatrices, nous sommes infiniment désolés, de lui en indiquer une application probable. A peindre tout en noir parce que la gauche gouverne, l’éditorialiste vedette du Point prend le risque que ses lecteurs lui retournent la formule gracieuse de Zazie l’héroïne de Raymond Queneau sur laquelle chute de son papier : «  Confiance, mon cul », Monsieur Delhommais.

 

http://www.marianne.net/Noir-c-est-noir-L-editorialiste-du-Point-se-noie-dans-son-fiel-liberal_a231223.html

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